Vous avez envie de chanter pendant votre grossesse : regardez sur la liste des animatrices pour trouver l’adresse de l’atelier le plus proche de chez vous.
Pendant l’atelier, les futures mamans travaillent en conscience et de manière équilibrée :
- la décontraction
- les zones de résonances des sons
- le contrôle et le soutien musculaire du bassin
et du périnée - le souffle
- la posture et les points d’appui au sol
Après l’accouchement, le travail vocalique sert à :
- reprendre conscience et maîtrise de son corps
- retrouver souplesse et tonicité du diaphragme, des abdominaux et du périnée
Pendant la grossesse comme après la naissance, le travail proposé est une alternance de vocalises et de chansons
Les vocalises apportent la conscience du corps, la maîtrise du souffle, du son, de la voix. Elles font office de massage interne et externe sans manipulations.
Les chansons permettent de conscientiser et maîtriser le travail vocal pour le plaisir. Par les images, les sentiments, voir les odeurs qu’elles évoquent, elles favorisent l’évacuation des tensions et pensées négatives. Le chant est libérateur, il redonne confiance en la femme et permet la réalisation de soi : tout ce qui est parlé est humain.
Les berceuses et les balançoires amènent à retrouver les rythmes biologiques. Ces chants de portage, de bercements et de balancements donnent aux bébés un sentiment de confiance et développent son sens de l’équilibre.
Grâce aux chansons d’accueil, le bébé retrouve les vibrations perçues et manifeste son apaisement. Le groupe partage les émotions de la maman et de son nouveau-né. Les chansons expriment « l’indicible ».
L’atelier de préparation à la naissance par le chant est aussi un lieu de communauté de femmes où elles échangent leurs expériences, leurs sentiments, leurs peurs et leurs joies. Ce lieu d’intense communication résonne de berceuses et chansons enfantines, que les futures mères (mais parfois aussi les futurs pères) chantent ensemble pour leurs tous-petits. Vibré par ces voix, le bébé s’éveille au monde extérieur et ses parents se préparent à l’accueillir.
J’en devenais fou et, comme on est vite injuste, j’accusais Angèle. Je me disais : alors, elle ne lui chante donc jamais à son petit ? Elle ne sait pas que les mères, ça fait du lait et des chansons, tout à la fois, pour le manger de la bouche et le manger de la cervelle ? Ça sera donc un petit qui ne saura de la vie que les mauvais bruits, les bruits durs ? Il n’aura même pas sous sa tête les chansons de sa mère qui sont comme des fruits et que, moi, tout malheureux que je suis, j’ai encore bien frais, et bien ronds, et bien juteux ?….
Extrait de « Un de Baumugnes » de Jean Giono.